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mercredi 29 octobre 2008
Le statut de l'enseignant est là, mais...
Les enseignants du primaire épuisés.

Actualités : ENSEIGNEMENT PRIMAIRE
Les enseignants épuisés par le volume horaire
Tout compte fait, la décision du ministère, mise en application dès la rentrée et qui réduit le volume horaire, dans le cycle primaire où il passe de 27 à 24 heures pour les élèves de la 1re et 2e année, de 27 à 25,5 heures pour les 3e année et de 30 à 25 heures pour les classes de 4e et 5e année. Ce changement n’a pas été d’un grand secours pour les enseignants, qui eux restent mobilisés de 7h45 à 16h00. «Ces horaires ne laissent ni le temps ni l’énergie à l’enseignant pour poursuivre la préparation des cours en dehors de l’école», signale-t-on dans le communiqué du SNTE. Les enseignants se plaignent, en effet, de ne pas avoir suffisamment de temps pour préparer leurs fiches pédagogiques, et souvent négligent leur vie privée et leurs enfants, en raison du temps passé à l’intérieur des établissements scolaires. Ils tiennent à préciser que l’effort fourni par l’enseignant doit être reconsidéré et doit avoir des répercussions positives sur la plage horaire. Ils interpellent également la tutelle «à prendre des décisions efficaces et sages dans les plus brefs délais afin d’améliorer leurs conditions de travail et éviter le recours à la protestation ». Voilà une menace de plus qui pèse sur le ministère de l’Education nationale, après celle de l’enseignement secondaire.
R. M.
jeudi 23 octobre 2008
Déroulement d'un projet en 4e année moyenne.
Pour le télécharger, cliquez sur son titre en rouge.
Déroulement d'un projet en 2e année moyenne.
Pour le télécharger, il suffit de cliquer sur son titre en rouge.
Déroulement d'un projet en 1e année moyenne.
Pour télécharger ce document, il suffit de cliquer sur son titre en rouge juste au-dessus.
Guide du professeur 3e année moyenne.
Allégement du programe de la 5e année primaire.
Guide pédagogique du manuel de 3e année primaire.
Guide pédagogique du manuel de 4e année primaire.
mardi 21 octobre 2008
Déclaration du S.A.T.E.F. Béjaïa.
Syndicat Autonome des Travailleurs de l’Education et de la Formation
Section régionale de Béjaïa
Déclaration
Les acteurs de l’école subissent durement une situation inédite de stress et d’angoisse portés à leur paroxysme. Si elle dure, les implications d’une telle situation seront désastreuses pour l’institution scolaire et pour ses acteurs en tant que tels (éducateurs, élèves, parents). Elles le seront aussi, lourdement, pour le Citoyen algérien et bien plus largement pour la notion de citoyenneté, fruit d’une transformation de la société algérienne en profondeur et de longue haleine.
On ne sait plus à quelle réglementation, ni à quel programme, ni à quel personnel se référer, ni si les faits accomplis successifs découlent ou non des conclusions des différentes Commissions nationales de réformes (éducation, justice, santé, missions de l’Etat) que nous demandons à voir, ou s’ils concrétisent une démarche tant arbitraire qu’inavouée d’essoufflement prémédité de l’école publique, et plus largement du secteur public et d’état.
Il n’y a en effet pas pire qu’une telle démarche pour exposer l’école, aussi préjudicieusement que le secteur public, à la crue dévastatrice de la prédation financière et de la mondialisation socioéconomique qui départagent les choses en profits pour les uns et en asservissement pour les autres. Voudrait-on casser l’école algérienne et son encadrement, pour les offrir en « pots de vin » à des marchands d’alphabets ? Tzaget si on attend trop longtemps passivement. Travailleuses et travailleurs, redoublez de dynamisme syndical ! La solidarité et la mobilisation sont les derniers remparts en défense de notre dignité.
A cet égard, il est à craindre que même des syndicats présentés comme revendicatifs renoncent à tout effort de s’informer sur le contenu des projets de réformes élaborés par les institutions de la République algérienne démocratique et populaire. Il s’agit pourtant d’expertises repères pouvant permettre un bilan de la situation antérieure et un suivi avisé de la situation abracadabrante actuelle.
Afin que cette position ne soit, en ce qui concerne la direction du SATEF, confondue avec de l’opportunisme corrompu ou avec la trahison des principes et des militant(e)s du SATEF, nous déclarons indésirables et irrecevables, pour l’exercice en cours, tout détachement au nom du SATEF, toute promotion suspecte et tout éventuel marchandage, y compris par exemple pour l’ouverture d’écoles privées. Personne ne peut prétendre à des privilèges particuliers tant que les droits et devoirs des acteurs de l’école ne sont pas équitablement et publiquement établis, largement compris et acceptés.
Se suffire d’anticiper sur les prochains faits accomplis sonne comme une adaptation à son tour inavoué, mais aussi comme une adoption sournoise des faits déjà accomplis.
Dans cet ordre d’idées, les membres de la direction du SATEF reconnus par l’administration comme ceux qui se réclament presque d’un « canal historique » sont à cette occasion solennellement appelés à faire cas du projet éducatif alternatif du SATEF ainsi que de son projet social, adoptés par la totalité du 3e Congrès, et ce, tant dans les tribunes officielles que syndicales et à tous les niveaux : national et international. C’est là que réside la meilleure contribution du SATEF à la juste appréciation de la situation par les travailleurs. Toute omission et tout recul sur cet important acquis du SATEF sera proposé au jugement de l’histoire et à celui du 4e Congrès national au sujet duquel toute conscience vive du SATEF doit se prononcer et travailler.
Béjaïa, le 16 octobre 2008.
Pour le Conseil de Wilaya,
Le coordinateur,
Hocine BOUMEDJANE.